Un quatuor sur scène et plusieurs artistes-témoins à l’écran tous « né(e)s de la lèvre »
de Madeleine Marion, se relayent, dans un aller-retour « in vivo-in vitro », afin de rendre pleinement active,
le temps d’une soirée, la mémoire de cette immense pédagogue. A partir d’une matière composite,
c’est un MEMENTO singulier que cette communauté d’artistes inventent sous les yeux du public :
celui d’un «THEATRE DU DEPASSEMENT» terme générique utilisé par Madeleine Marion pour définir
son enseignement.
Un plateau dédié à l’art de la transmission
Les comédiens y tentent une expérience jubilatoire de “retro-action”, avec comme principal « embrayeur »
les indices sonores ou visuels de cette pédagogie singulière. Ils dévoilent au public le chemin sismographique
de l’acteur : De la découverte d’un texte en lecture au point brûlant d’incarnation.
Ils rendent visible le parcours périlleux, réflexif et émotif de l’acteur, quand celui-ci se retrouve
face à des « grands textes du répertoire »; A ces textes que Madeleine Marion plaçait au centre
de son enseignement : Ces « textes-monstres » de la littérature dramatique de langue française;
ces textes “trop” : ou “trop” beaux, ou “trop” longs, et souvent “trop” impressionnants.
Des miroirs théoriques de l’écran, où de nombreux acteurs professionnels témoignent, à la voix
si reconnaissable de Madeleine Marion, nous passons à la praxis avec une mise en jeu des scènes choisies
de L’échange, de Partage de Midi et d’Andromaque pour revenir ensuite à l’analyse même de cette praxis.
Générique
Texte & mise en scène : Barbara Bouley
Assistant : Gaël Baron
Scénographie & Lumières : Eric Fassa
Vidéo : Marie Tavernier
Interprétation : Autour de la voix de Madeleine Marion :
Marion Casabianca, Renaud Danner, Marie Desgranges, Loïc Risser & plusieurs artistes-témoins
à l’écran (Jeanne Balibar, Philippe Torreton, Julie Brochen, Eric Génovèse, Nathalie Lannuzel…)
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